EL (H) | Nantais et Berlinois se quittent sur un match nul

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Gregory Cojean, head coach of HBC Nantes during the game between HBC Nantes and TSV Hannover-Burgdorf at H Arena on March 05, 2024 in Nantes, France. (Photo by Kevin Domas/Panoramic)

Tout juste sacré champion de France, le H se déplaçait chez un autre champion, le Fusche Berlin, tenant du titre européen, tant convoité. Une rencontre dure, âpre, de laquelle ne seront sortis victorieuse aucune des deux formations, ces dernières se quittant sur un score de parité (33-33).

Si les deux dernières oppositions entre les deux formations sont à l’avantage des hommes de Grégory Cojean, il ne faut pas capitaliser sur les précédents succès, tout peut se passer, chose dont rappelait Thierry Anti en début de rencontre.

Nantes plie mais ne rompt pas

2 contres et des hostilités échangées plus tard, Jorge Maqueda ouvre la marque pour le H, immédiatement imité par l’homme en forme côté berlinois, Mathias Gidsel. Les artilleurs sont de sortis avec déjà trois buts de la base arrière pour les locaux, mettant à mal l’un des artisans du succès nantais face au PSG, Ivan Pesic (4-5, 6′). On s’obstine à aller chercher des solutions dans le secteur central allemand, mais le duo Max DarjMijailo Marsenic ne lâche pas un centimètre de terrain.

Les Nantais sont perturbés et se précipitent, perdent des ballons trop facilement lors de leur montées de balles, permettant à Berlin de tranquillement passer à +2. L’arrière danois provoque un nouveau deux minutes et met Théo Monar sur le banc, Tim Freihofer ne manquant pas de passer son équipe à +3 (11-8, 17′). Ignacio Biosca va prendre la place dans les buts nantais, afin de pallier aux difficultés d’Ivan Pesic. Offensivement, le temps mort du H aura fait beaucoup de bien aux joueurs nantais, malgré les parades de Dejan Milosavljev.

Rapidement changé pour Lucas de la Bretèche, Aymeric Minne revient très fort dans cette fin de première période, recollant son équipe à deux buts, avant la pause (17-15, 30′).

Ignacio Biosca et Aymeric Minne héroiques

Nantes se précipite et se jette trop rapidement en attaque, tandis que la défense est bien moins efficace que samedi soir. D’un ballon de -1, les visiteurs vont se retrouver à -4 en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Trois arrêts de suite par le portier espagnol et revoilà les Nantais à -1 (19-18, 36′). Mathias Gidsel muselé, c’est un autre danois qui se met en évidence, arrosant les cages nantaises de ses tirs surpuissants à savoir Lasse Andersson.

Le portier serbe semblait quelque peu éteint mais ses arrêts à six mètres font mal à Jérémy Toto et Jorge Maqueda, permettant derrière à Berlin de consolider son avance. +5 désormais, le plus gros écart de la partie, qui force un nouveau temps mort du coach nantais. Malgré leur retard et les 13 arrêts de Milosavljev, le H est dans le match, distancé certes, mais rien d’impossible à combler. Biosca se réveille lui aussi et continue d’entretenir l’espoir des siens (28-26, 48′).

Revenus à un but, les visiteurs forcent le temps mort allemand, les Berlinois ne sont plus si sereins qu’en début de rencontre et commencent à sentir le souffle des Nantais dans leur nuques. La bonne entrée de Julien Bos aura été un second souffle pour l’attaque du deuxième du championnat, que ce soit à la réalisation avec trois buts ou à la distribution. La sortie du dernier temps mort est pleine de réalisme, avec deux buts d’Aymeric Minne et un arrêt, ô combien précieux, de l’ancien gardien de Veszprèm. Ce sont désormais les visiteurs qui sont à la mène, pour la première fois de la rencontre, mais Tim Freihofer aura le mot de la fin et va sécuriser le match nul (33-33, score final).

 

T.A

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