JO 2024 : le secteur de la sécurité privée est « dans les temps », assure le préfet d'Île-de-France

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Marc Guillaume, le préfet de région d'Île-de-France, a indiqué ce mercredi 8 mai que le secteur de la sécurité privée réussirait bien à recruter suffisamment d'agents pour assurer sa mission lors des Jeux olympiques 2024. Ces derniers mois, les défis posés à ce secteur en crise avaient inquiété les autorités.

Les organisateurs des Jeux olympiques de Paris, qui débutent dans 80 jours, seront « dans les temps » et même « dépasseront » l'objectif de recruter plus de 15 000 agents de sécurité privée pour l'évènement, a assuré ce mercredi 8 mai 2024 le préfet de la région d'Île-de-France, Marc Guillaume.

Interrogé sur TF1, le haut-fonctionnaire a expliqué dans des propos rapportés par l'Agence France Presse que le secteur avait « déjà plus de 20 000 personnes en formation » et que « 12 000 autres personnes avaient été embauchées ».

Paris dans de meilleurs temps de passage que Londres ?

« Nous avons plus de la moitié des entreprises qui sont déjà à 100 % de leur recrutement », a-t-il ajouté. « Par rapport à Londres (en 2012), où à date ils étaient à peu près à 40 % des marchés attribués, le Cojo (Comité d'organisation des JO de Paris) en est à 97 % », a indiqué Marc Guillaume.

Bref, « il en manque encore un petit peu » mais « on sera dans les temps » a rassuré le préfet, chargé de coordonner l'effort de l'État sur ce dossier complexe.

17 000 agents privés mobilisés par jour en moyenne

Le Comité d'organisation des JO table sur un besoin de 17 000 agents privés en moyenne quotidienne, avec des pics à 22 000 les jours où de nombreux sites de compétition seront actifs simultanément ou de grande amplitude horaire.

Ces agents de sécurité seront chargés d'assister les dizaines de milliers de gendarmes et policiers déployés pendant les Jeux.

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