Ligue 1. Qu'est-ce que la vidéosurveillance algorithmique, qui va être expérimentée lors de PSG-OL ?

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Dans le cadre de la loi relative aux Jeux olympiques, la vidéosurveillance algorithmique est en cours d'expérimentation en France. La Préfecture de police de Paris a publié deux arrêtés, mercredi 17 avril, pour pouvoir l'utiliser, notamment lors de PSG - Lyon, dimanche 21 avril, en marge de ce match comptant pour la 30e journée de Ligue 1.

Sur le papier, son nom ne nous parle pas vraiment. Mais la vidéosurveillance algorithmique, dit « VSA », est en cours d'expérimentation en France, en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. La Préfecture de police de Paris a autorisé, mercredi 17 avril, la SNCF et la RATP à expérimenter les images de caméras de vidéosurveillance algorithmique (VSA) du vendredi 19 au lundi 22 avril à l'occasion d'un concert à la Défense Arena des Black Eyed Peas et du match de football PSG-OL.

« Couvrir les périodes d'arrivée et de départ des supporters de l'OL »

Mais qu'est-ce que la vidéosurveillance algorithmique ? Pour faire simple, c'est un système qui doit permettre de faire analyser les images de la vidéosurveillance en temps réel par des logiciels programmés pour détecter certains événements spécifiques. Le premier test des caméras de vidéosurveillance par algorithme, dont l'expérimentation a été votée dans la loi « Jeux olympiques et paralympiques », s'est déroulé les 3 et 5 mars à l'occasion de deux concerts du groupe Depeche Mode à l'Arena de Bercy.

La VSA sera donc expérimentée une nouvelle fois pour le match entre le PSG et l'OL, dimanche 21 avril, au Parc des Princes, rencontre comptant pour la 30e journée de Ligue 1. L'arrêté de la Préfecture de police autorise la SNCF à exploiter « les images issues des 118 caméras installées en gare de Paris-Gare de Lyon et du pont du Garigliano » pour « couvrir les périodes d'arrivée et de départ des supporters de l'OL ».

Les caméras pourront détecter l'intrusion en zone interdite

Toutes ces caméras pourront détecter l'intrusion en zone interdite au public ou sensible, les mouvements de foule dans des zones à risque, une densité anormalement élevée ou la présence d'un bagage abandonné. « Les opérations de collecte, de consultation, de communication, de modification et d'effacement des images faisant l'objet d'une analyse algorithmique, ainsi que les signalements générés par le traitement font l'objet d'un enregistrement. Ces données sont conservées douze mois », précisent les arrêtés.

Pour l'instant, cette technologie n'est pas encore au point. Uniquement des essais techniques ont été réalisés jusqu'ici, sans conduire à des interpellations réelles. Des panneaux et affiches ont été installés aux entrées et sorties des zones d'expérimentation en gare de Paris-Gare de Lyon et du pont du Garigliano, ainsi qu'aux stations Nanterre-Préfecture et La Défense-Grande Arche.

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La vidéosurveillance algorithmique sera testée pendant les JO 2024, mais les autorités l'assurent : aucun des logiciels utilisés ne permet l'utilisation de la reconnaissance faciale, pourtant déjà employée en France dans certains cas et sous conditions.

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