Voile. « Un pilier de notre équipe de France » : Noesmoen parle de Lecointre à l'approche des JO

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Hélène Noesmoen et Camille Lecointre sont les deux athlètes du Pôle France de voile de Brest qualifiées pour les Jeux olympiques de Paris 2024. La première, qui va disputer ses premiers JO, évoque sa relation avec la seconde, en passe de vivre ses quatrièmes olympiades cet été.

Hélène Noesmoen (32 ans, iQFoil) et Camille Lecointre (39 ans, 470) sont les deux athlètes du Pôle France de voile de Brest qualifiées pour les Jeux olympiques de Paris 2024. La première, qui va disputer ses premiers JO, évoque sa relation avec la seconde, « un pilier » de l'équipe de France de voile qui, à 39 ans, est en passe de vivre ses quatrièmes olympiades cet été.

Quelle est votre relation avec Camille Lecointre ?

On est habitué à se retrouver lors de déplacements, que ce soit sur des étapes de Coupe du monde ou sur des stages de l'équipe de France. On a partagé pas mal de moments ensemble, à s'entraîner sur des séances forcément avec plus de musculation que de navigation parce qu'on n'a pas le même support (Hélène Noesmoen est engagée en iQFoil et Camille Lecointre en 470). Camille, je suis son parcours depuis un petit moment.

Quel est le statut de Camille Lecointre au sein de l'équipe de France de voile olympique ?

C'est un pilier de notre équipe de France. Elle va vivre ses quatrièmes Jeux cet été, elle visera une troisième médaille (Lecointre a remporté deux médailles de bronze aux Jeux de Rio 2016 et de Tokyo 2020). Dans l'équipe de France de voile olympique, on va avoir un peu les deux profils : des piliers, qui seront à trois, quatre, voire cinq JO, et des bizuths si on peut dire (rire). Pour nous (les bizuths), c'est vraiment génial, le lien qu'on va pouvoir créer, de pouvoir s'appuyer sur leur expérience. Quand j'ai appris ma sélection (fin février), je me suis beaucoup inspirée de partage d'expérience avec des personnes qui ont été aux Jeux, que ce soit Faustine Merret, Pierre Le Coq, Camille (Lecointre) aussi, forcément. C'est vraiment une richesse pour nous.

Y a-t-il une chance selon vous qu'elle soit porte-drapeau de la délégation française ?

Je ne sais pas. J'aurai tendance à penser qu'une fille comme Charline Picon, qui était la sélectionnée dans ma discipline dans les trois précédents JO et qui a fait deux médailles (championne olympique aux Jeux de Rio 2016 et médaille d'argent aux Jeux de Tokyo 2020) était en très bonne position. Camille aussi mais c'est vrai que Charline est vraiment emblématique aussi pour nous parce qu'elle a fait le choix de changer de support pour cette olympiade, de passer de la planche à voile à un bateau. C'était un défi en plus. Que ce soit l'une ou l'autre, ce serait génial d'avoir une femme qui fait de la voile en tant que porte-drapeau parce qu'on est un sport qui va être excentré à Marseille. Ce serait une vraie belle façon de mettre en avant notre sport. On verra.

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